mercredi 14 janvier 2009

Merci mon cher ami

Ce poème est dedié à toutes les personnes qui ont été là pour moi que j'aille bien ou mal.

Pour tous ceux qui m'ont soutenu dans les mauvais moments comme pour tous les autres qui ont été présents dans les plus beaux instants de ma vie.

Pour tous ceux qui m'ont vu pleurer comme pour tous les autres qui m'ont tant fait rire.

Pour tous ceux avec qui j'ai passé des moments magiques comme pour tous les autres qui ont simplement participé à rendre chaque jour un peu plus beau que la veille.

Certainement pour toi qui lis ces mots :

Merci mon cher ami.

Sentiments enchantants, sentiments en chantant...
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Merci mon cher ami

Tu es partout présent,
Avec moi tout le temps.
Mais jamais étouffant,
Juste réconfortant.

Tu me rends le sourire,
Quand me viennent les larmes.
Bourreau de mes soupirs,
Je n'ai de plus belle arme.

Quand on est tous les deux,
Il m'apparait certain,
Qu'il n'est besoin d'un Dieu,
Pour un ange gardien.

Nos routes iront de pair,
Si ça nous est permis,
Ainsi si tu te perds,
Pense à moi mon ami.

dimanche 2 novembre 2008

Dans ta société "speed"

Dans cette société où nos repas sont devenus des fast-food, nos rencontres des speed-dating et nos communications des "Short Messages Services".
Dans cette société où dormir est devenu une obligation physiologique emcombrante pour nos emplois du temps chargés.
Dans cette société où tu dois travailler toujours plus, toujours plus vite, pour gagner ta vie.
Dans cette société où tu passes plus de temps à travailler plutot qu'à profiter de la présence de ta femme et de tes enfants.
Dans cette société où l'on se comporte en amour comme devant sa télé, on zappe dés que quelque chose nous déplait pour aller voir ailleurs.
Dans cette société où tous nos rêves doivent se réaliser le plus vite possible.
Dans cette société où les calmants, somnifères ou autres anxiolytiques sont devenus le seul recours contre la depression et le surmenage.
Dans cette société en crise financière autant qu'identitaire où chacun se demande s'il a raison de se donner autant de mal à travailler pour finalement risquer le chomage ou la mise en liquidation de sa banque...

Permettez moi de faire ici un éloge, ô combien important à mes yeux... de la lenteur.

Sentiments enchantants, sentiments en chantant...
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Dans ta société "Speed"

Dans ta société "speed",
Repas, sommeil, amours,
Qui apaisent tes jours,
Doivent être rapides.

Dans ta société "fast",
Les bleus de chauffe zippent,
Tout le reste se zappe,
Tant pis si c'est néfaste.

Atteignant tes limites,
Tu te shootes aux calmants,
Bien sur en te plaignant,
Qu'ils n'agissent plus vite.

Cesses donc de survivre,
Dans cette vie démente.
Laisse aller la tourmente,
Reprend le temps de vivre.

dimanche 19 octobre 2008

Naissance d'une reine

A ma petite nièce, MARGO...


Sentiments enchantants, sentiments en chantant.
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Naissance d'une reine.

Tout là haut dans le ciel,
Une étoile nouvelle,
Illumina nos chambres,
En ce 29 Septembre.

Tu étais attendue,
Nous voilà détendus.
Par tes paupières ouvertes,
Nous t'avons découverte.

Les yeux de ton papa,
De ta maman les doigts,
Tu étais la plus belle,
En ce jour éternel.

Ta maman l'est restée,
Puisses tu l'imiter.
Je n'en ai aucun doute,
Gracieuse soit ta route.

dimanche 14 septembre 2008

Gare au coup de foudre

Un bruit sourd au loin attira mon attention...


Je me levai pour aller regarder par ma fenêtre. De lourds nuages d'un noir profond s'étaient installés au dessus de la ville. Comme pour confirmer mes pensées, au dessus des collines, à quelques dizaines de kilomètres de là, des lueurs commençaient déjà à illuminer cette froide obscurité. Un violent orage arrivait...


J'éteignis alors ma lampe et pris une chaise afin de l'installer devant la vitre. J'adorais admirer les éclairs dans cette ambiance mystique. A peine étais je installé qu'un torrent de pluie s'abattit violemment sur le bitume, me faisant imaginer un seau d'eau renversé maladroitement par un géant étourdi.


En quelques secondes le béton fut saturé et la chaussée recouverte d'un flot continu dévalant la pente en direction de la vallée.


Un rideau mouvant ne me premettait plus de distinguer la faculté de médecine que je savais pourtant présente à seulement quelques mètres devant moi. Soudain, ce que j'attendais arriva. Une lumière intense mais fugace me révéla comme par magie la façade grisâtre du bâtiment face à moi, avant de le replonger aussitôt dans sa pénombre. L'éclair avait dû être hors de mon champ de vision car je n'avais pas réussi à l'apercevoir.


De longues secondes s'écoulèrent encore avant qu'un second ne vint zébrer le noir manteau au dessus de nos têtes. Celui-ci sembla parcourir tout l'horizon au dessus de la faculté avant de s'en aller mourir derrière les autres immeubles. Le spectacle commençait à merveille...


C'était un fabuleux combat de titans qui se déroulait devant mes yeux. Je pensais à des colosses imaginaires, fous de rage, se battant à coup de lances enflammées au dessus des nuages. Tout cela avait un aspect magique me transportant dans un monde au delà du réel.


Absorbé par mes rêves devant cette ambiance surnaturelle d'ombres et de lumières, je ne pus retenir un frisson glacial qui vint me labourer le dos.
Je baissai les yeux... Les poils de mes bras étaient tout hérissés et je ressentis alors pleinement cette douce sensation de chair de poule qui me chatouillait les bras depuis quelques minutes.
Je regardai autour de moi et vit sur ma gauche ma télévision éteinte. Qu'adviendrait-il si la foudre frappait mon immeuble? Je devrais peut-être débrancher mes appareils éléctriques au cas où.
Et me concernant quels étaient les risques? Est-ce qu'il se pouvait que je sois touché par un de ces éclairs en me trouvant comme ceci juste derrière ma vitre? Ne dit-on pas que le verre peut être traversé par la foudre? Est ce que les matériaux autour de moi étaient isolant pour me protéger si l'immeuble était foudroyé? Possédait-il d'ailleurs un paratonnerre?


Mes craintes furent soudain interrompues par une lueur intense qui sembla faire réapparaître le jour dans mon studio, aussitôt accompagnée par un craquement puissant qui faillit me faire tomber en arrière. Celui-ci avait dû s'échouer à seulement quelques mètre de là pour que le son et la lumière soient aussi intenses et instantanés


Le regard à nouveau perdu au loin face à l'effrayant spectacle qui s'offrait, je m'abandonnai alors à cette fabuleuse beauté.
Un petit être semblait jouer du tam-tam à l'intérieur de moi mais je m'aperçus bien vite que c'était en fait mon coeur qui tambourrinait de toute sa puissance.
Qu'importe. J'étais absorbé par ce que je voyais et incapable du moindre mouvement, ni-même de la moindre pensée... Je n'étais plus en mon corps... J'étais ailleurs... Loin... Là haut au milieu des titans...


Une faible lueur apparut au milieu de la pénombre. Ne sachant où j'étais, celle-ci devint petit à petit plus intense et m'éblouit brusquement lorsque j'ouvris les yeux. Je me trouvais face à un ciel bleu azur, un bâtiment que je finis par identifier comme la faculté de médecine sous mes yeux.
Je tournai mon regard autour de moi et m'aperçut que j'étais chez moi, assis sur une chaise et face à ma fenêtre.
De vagues souvenirs de titans et de lances de feu me revinrent en mémoire comme sortis d'un rêve... Oui c'est cela... J'avais dû rêver...


Sentiments enchantants, sentiments en chantant...
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Gare au coup de foudre

Sombres sont les nuages,
Inquiétantes les gouttes.
C'est un violent orage,
Qui va croiser ma route.

De superbes lueurs,
De là-haut s'illuminent.
Se mêlant à ma peur,
Leur beauté me fascine.

Alors je m'allongeai,
Contre mon gré douché.
Inconscient du danger,
Et voulant les toucher.

Voyant en ce décor,
Un aspect d'éternel,
J'offris ainsi mon corps,
A la merci du ciel.

dimanche 17 août 2008

Le cycle de l'homme

Parce qu'il n'est pas d'art sans folie...

Sentiments enchantants, sentiments en chantant...
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Le cycle de l'homme

Voguant parmi les flots,
Les yeux à demi-clos,
M'emmène la rivère,
Jusqu'à son estuaire.

M'évadant de ma mer,
Je prend la voie des airs,
Epris de liberté,
Dans cette immensité.

Bien d'autres me ressemblent,
Et nos destins s'assemblent.
Alors arrive un jour,
Où l'on devient trop lourd.

Il n'est nul parachute,
Pour retenir ma chute.
Retournant à la terre,
Je redeviens poussière.